Médiation familiale
Le service de médiation familiale accompagne des personnes qui rencontrent des difficultés familiales.
Ouvert à toutes personnes qui en éprouvent le besoin, le service de médiation peut également être demandé dans le cadre d’une procédure judiciaire par un juge, un avocat ou les personnes concernées par le jugement. Dans tous les cas, la médiation ne peut avoir lieu que si les deux parties sont présentes et ont donné leur accord.
La médiation familiale a été institutionnalisée par les lois sur l’autorité parentale du 4 mars 2002 et sur le divorce du 26 mai 2004 et par la création, en 2003, d’un diplôme d’Etat de médiateur familial.
La médiation familiale se définit comme « un processus de construction ou de reconstruction du lien familial axé sur l’autonomie et la responsabilité des personnes concernées par des situations de ruptures ou de séparations dans lequel un tiers impartial, indépendant, qualifié et sans pouvoir de décision - le médiateur familial - favorise, à travers l’organisation d’entretiens confidentiels, leur communication, la gestion de leur conflit dans le domaine familial entendu dans sa diversité et dans son évolution » (Définition du Conseil national consultatif de la médiation familiale, décembre 2003).
Renouer le dialogue en cas de conflit familial
La médiation s’adresse à la fois à des parents ou couples en cours de séparation, des grands parents qui ne peuvent plus voir leurs petits-enfants, des jeunes adultes en rupture avec leur famille ou encore des frères et sœurs qui rencontrent une succession conflictuelle.
Le médiateur familial est un professionnel qualifié, titulaire d’un diplôme d’état. Il respecte des principes déontologiques et est tenu à la confidentialité. Neutre et impartial, il ne prend parti ni ne juge aucun des membres de la famille mais cherche, avec eux, la meilleure solution à la situation.
Le rôle du médiateur est de faciliter la communication entre les membres de la famille : comprendre l’origine du conflit, identifier la place de chacun, ainsi que ses droits et devoirs, pour, au final, aboutir à un accord commun qui préserve les liens familiaux.
Le médiateur les accompagne également dans les aspects très concrets de l’organisation familiale : planning d’accueil de l’enfant, moyens de transport entre les domiciles, coût de l’éducation, répartition financière…
Le processus
Un premier entretien d’information est proposé gratuitement avec les personnes en conflit. Si elles adhèrent à la démarche, 4 à 6 entretiens de 1h30 à 2h vont être organisés, toujours en présence des membres concernés et du médiateur. Ces entretiens sont payants et définis selon un barème national établi par la CNAF.
L’accord conclu entre les parties peut être homologué par le juge. Dans ce cas, l’accord a alors la même force exécutoire qu’un jugement.